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"Impulsion", un plan de 35 mesures pour sauver l'Hôpital du Jura

Kristian Schneider, directeur de l'Hôpital du Jura. [Gaël Klein]
Kristian Schneider, directeur de l'Hôpital du Jura. - [Gaël Klein]
Le nouveau directeur de l'hôpital du Jura lance trente-cinq mesures pour assurer un avenir pérenne à l’établissement. L'objectif est de parvenir à équilibrer les comptes d'ici l'an prochain.

Entré en fonction au début de l’année, le nouveau directeur Kristian Schneider a fait ses comptes: il faut économiser 7 millions et demi de francs pour retrouver l’équilibre financier d’ici le 1er janvier 2015. Il a donc lancé un plan d’action dénommé "Impulsion", qui doit redonner un nouvel élan à l’établissement jurassien.

Cela fait 100 jours que Kristian Schneider est entré en fonction à la tête de l’Hôpital du Jura. Cent jours durant lesquels il a analysé la situation et discuté de l’ensemble des problèmes, afin de pouvoir donner des directives claires à tout le personnel. L'établissement emploie aujourd’hui 1600 collaborateurs.

Des sacrifices en vue

Le risque financier pour l’hôpital est sérieux. Si rien n’est entrepris, le déficit de 2 millions enregistré en 2012 pourrait s’alourdir à 4 millions et demi cette année, et même à plus de 7 millions en 2014. Selon Kristian Schneider, il faut agir vite; les mesures préconisées vont demander beaucoup d’énergie au personnel, quelques sacrifices aussi, mais il n’y pas d’autre alternative pour assurer l’avenir de l’Hôpital du Jura.

L'établissement dispense des soins de qualité et peut encore se développer. Le personnel a d’ores et déjà accepté de laisser tomber la contribution qu’il touchait pour sa prime d’assurance maladie, c’est un million de francs d’économies. Les médecins et les cadres seront également mis à contribution.

Des mesures de rationalisation

La concentration des blocs opératoires à Delémont est envisagée, même si aucune décision formelle n’a été prise. Qu’elles soient financières ou structurelles, les 35 mesures annoncées doivent permettre de rétablir l’équilibre financier sans toucher à la qualité des soins.

Gaël Klein/am. 

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