Le texte demande le cas échéant au gouvernement de modifier la directive concernant la féminisation et le langage épicène des actes législatifs, judiciaires et administratifs et de l'adapter en reprenant les prescriptions de la directive de la Chancellerie fédérale.
Dans cette directive du 1er novembre 2021, la Chancellerie fédérale estime que "les pratiques d'écriture alternatives creusent l'écart entre la langue écrite et la langue parlée". Et d'ajouter que ces pratiques créent des formes inexistantes en français et sont en outre problématiques sous l'angle du droit.
Le député évoque une "dérive graphique illisible, incompréhensible et destructrice pour nos langues nationales". Pierre-André Comte, membre de la section jurassienne de l'assemblée parlementaire de la francophonie, fait référence dans sa motion aux décisions prises dans certains cantons comme le Valais et Genève pour appuyer sa requête.
ats/ebz