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Sortie de crise pour l'enseignement du patinage artistique à Genève

Vanessa Gusmeroli avait presenté son projet d'Académie de Patinage à fin juin 2016. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]
Sortie de crise pour l'enseignement du patinage artistique à Genève / Le 12h30 / 2 min. / le 15 décembre 2016
Après le tollé provoqué par la nomination d'une Française à la tête de l'école de patinage projetée aux Vernets, Genève a présenté jeudi une solution en forme de statu quo. Mais la Ville se refuse à parler d'un retour en arrière.

L'affaire avait fait polémique à Genève en juin dernier. La Ville avait alors choisi la patineuse française Vanessa Gusmeroli au détriment du champion suisse Stéphane Lambiel.

Après un processus de médiation, les autorités ont présenté jeudi leur moyen de sortir de la crise. Cette solution maintient le statu quo: les professeurs de patinage continueront à exercer comme indépendants, au lieu d'être affiliés à une même école dirigée par une seule personne.

Projet d'école abandonné

La Ville de Genève renonce donc finalement à créer une vraie école de patinage structurée sur son site des Vernets. Il n'y aura donc pas de responsable, mais six professeurs indépendants autorisés à utiliser la patinoire. La Ville mettra la glace à leur disposition en échange de 10% de leur chiffre d'affaires. Les tarifs de leurs cours seront désormais validés par le Service des sports.

Les autorités genevoises se refusent cependant à parler d'un retour en arrière. Pour le magistrat Sami Kanaan, l'objectif de remettre de l'ordre dans les cours de patinage est désormais atteint, mais par un autre moyen que la création d'une école.

Vanessa Gusmeroli joue l'apaisement

De son côté, Vanessa Gusmeroli - qui avait été choisie pour diriger l'école au mois de juin - a accepté de rester simple professeur par souci d'apaisement.

Cet accord  met donc fin au psychodrame. Certains n'avaient pas manqué de fustiger le choix par la Ville d'une xième candidature française au détriment d'un candidat suisse.

Sami Kanaan déplore du reste la tournure prise par cette polémique mais reconnaît que la Ville ne s'attendait pas à soulever autant de tensions en voulant toucher à l'enseignement du patinage.

Mathieu Cupelin/oang

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