L'affaire avait fait polémique à Genève en juin dernier. La Ville avait alors choisi la patineuse française Vanessa Gusmeroli au détriment du champion suisse Stéphane Lambiel.
Après un processus de médiation, les autorités ont présenté jeudi leur moyen de sortir de la crise. Cette solution maintient le statu quo: les professeurs de patinage continueront à exercer comme indépendants, au lieu d'être affiliés à une même école dirigée par une seule personne.
Projet d'école abandonné
La Ville de Genève renonce donc finalement à créer une vraie école de patinage structurée sur son site des Vernets. Il n'y aura donc pas de responsable, mais six professeurs indépendants autorisés à utiliser la patinoire. La Ville mettra la glace à leur disposition en échange de 10% de leur chiffre d'affaires. Les tarifs de leurs cours seront désormais validés par le Service des sports.
Les autorités genevoises se refusent cependant à parler d'un retour en arrière. Pour le magistrat Sami Kanaan, l'objectif de remettre de l'ordre dans les cours de patinage est désormais atteint, mais par un autre moyen que la création d'une école.
Vanessa Gusmeroli joue l'apaisement
De son côté, Vanessa Gusmeroli - qui avait été choisie pour diriger l'école au mois de juin - a accepté de rester simple professeur par souci d'apaisement.
Cet accord met donc fin au psychodrame. Certains n'avaient pas manqué de fustiger le choix par la Ville d'une xième candidature française au détriment d'un candidat suisse.
Sami Kanaan déplore du reste la tournure prise par cette polémique mais reconnaît que la Ville ne s'attendait pas à soulever autant de tensions en voulant toucher à l'enseignement du patinage.
Mathieu Cupelin/oang