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Les syndicats veulent des ouvriers mieux protégés contre les intempéries

Le chantier ferroviaire du CEVA de la gare des Eaux-Vives, le 6 septembre 2013 à Genève. [KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi]
Le chantier ferroviaire du CEVA de la gare des Eaux-Vives, le 6 septembre 2013 à Genève. - [KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi]
Un travailleur sur six déclare avoir subi un accident en raison des intempéries. Forts de ce constat, les syndicats Unia, Sit et Syna ont dénoncé lundi le manque de protection des maçons.

Les deux tiers des personnes interrogées par l'enquête réalisée par la professeure Isabelle Probst ont aussi estimé que les intempéries affectent beaucoup leur santé et leur sécurité.

L'étude de la Haute Ecole de Santé du canton de Vaud a été effectuée sur les chantiers genevois, en 2013, auprès de 659 maçons.

Les ouvriers doivent compenser les heures perdues

Les syndicats ont en profité lundi pour déplorer que les coûts, en cas d'arrêt de travail à cause de la météo, soient supportés généralement par les ouvriers. Dans la plupart des cas, ceux-ci doivent soit compenser les heures perdues, soit subir une réduction de salaire ou se voir imputer des jours-vacances.

Cette problématique doit être résolue dans le cadre du renouvellement de la Convention nationale du secteur principal de la construction, ont réclamé les syndicats.

ats/bri

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