![La délégation iranienne au Palais des Nations en novembre 2013. [SWISS PRESS PHOTO/Mark Henley]](https://img.rts.ch/articles/2015/image/s7oyow-27840449.image?w=1280&h=720 "La délégation iranienne au Palais des Nations en novembre 2013. [SWISS PRESS PHOTO/Mark Henley]")
Les discussions sur le nucléaire iranien vont reprendre à Genève à la mi-janvier
Les discussions sur le programme nucléaire iranien reprendront à Genève à la mi-janvier entre les négociateurs de Téhéran et ceux du groupe P5+1, ont indiqué mardi des responsables iraniens.
Les négociations sur le nucléaire iranien se tiendront à Genève le 18 janvier au niveau des vice-ministres. Les représentants iraniens auront des entretiens bilatéraux avec la Russie et avec les Etats-Unis le 15 janvier déjà, a déclaré mardi le vice-ministre iranien des affaires étrangères.
Un accord préliminaire, conclu à Genève en novembre 2013, a gelé une partie des activités nucléaires de l'Iran, en échange de la levée partielle des sanctions occidentales qui frappent durement l'économie iranienne. Les parties tentent de parvenir à un accord définitif d'ici juillet 2015.
"L'image de l'Iran a changé"
Pour le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif, les négociations ont "changé l'image de l'Iran" et permis "d'arrêter l'expansion des sanctions".
Le groupe 5+1 veut limiter la taille de ce programme afin d'empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique. Mais Téhéran revendique son droit à une filière nucléaire civile complète et demande la levée de toutes les sanctions.
ats/mre
Publié
Critiques de l'opposition
Javad Zarif a dû défendre mardi les négociations qu'il mène avec les grandes puissances.
Lors d'une session du Parlement parfois houleuse, le ministre a répondu aux questions du député ultraconservateur Javad Karimi Ghoddoussi.
Sur 229 députés présents, 125 se sont dits convaincus par ses réponses. En revanche, 86 ont estimé qu'elles n'étaient pas satisfaisantes.
Parmi les critiques figuraient les nombreuses séances de discussions bilatérales avec les Etats-Unis au détriment, selon Javad Karimi Ghoddoussi, des autres membres du groupe 5+1.