![Bulle et la Gruyère les locomotives économiques du Canton de Fribourg [KEYSTONE - Jean-Christophe Bott]](https://img.rts.ch/articles/2022/image/w49vsl-25885201.image?w=1280&h=720 "Bulle et la Gruyère les locomotives économiques du Canton de Fribourg [KEYSTONE - Jean-Christophe Bott]")
Bulle et la Gruyère, les nouvelles locomotives économiques du canton de Fribourg
Alors que le groupe horloger Rolex entend investir 1 milliard de francs à Bulle et d'y créer 2000 emplois, cet événement acte la transformation d'une région qui s'érige toujours davantage en pôle économique du canton.
Grâce au dynamisme fulgurant de la Gruyère, les pâturages fribourgeois se transforment progressivement. Sa croissance économique et démographique est supérieure à la moyenne cantonale. En 10 ans, à Bulle, la création d'emplois a progressé de 20%, alors qu'à Fribourg elle avoisine 10%.
L'implantation de Rolex démontre l'ampleur de la métamorphose du canton de Fribourg, explique lundi dans La Matinale l'ancien conseiller économique de la Chambre de commerce et de la Banque cantonale de Fribourg Paul Coudret: "Le canton va se transformer à l'image de la Confédération helvétique. Bulle et sa région seront la capitale économique, alors que Fribourg restera la capitale administrative."
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L'échec de la fusion du Grand Fribourg, un moteur pour la Gruyère
Après le récent échec de la fusion du Grand Fribourg, l'attractivité de l'agglomération et du chef-lieu cantonal s'estompe, alors que la stratégie de toute la Gruyère va en bénéficier.
La région ne voulait pas être une cité dortoir, elle veut offrir plus que de simples logements, confie Nadine Gobet, directrice de la faîtière des entreprises gruériennes: "On a une population jeune et bien formée alors que l'on est un canton de pendulaires. L'objectif a toujours été de créer des places de travail dans l'industrie."
>> Ecouter l'interview intégrale de Nadine Gobet :
Face à cette nouvelle dynamique, Fribourg doit donc redéfinir son destin, au risque d'accélérer son déclin. Lise-Marie Graden, préfète de la Sarine, refuse de baisser les bras: "Même s'il n'y a pas eu de fusion, les personnes se sont mises autour de la table, elles ont appris à penser ensemble. (...) Je suis convaincue que l'on peut utiliser ces collaborations pour grandir dans le partage des réflexions d'avenir, notamment du pôle économique."
Les moyens et les terrains industriels pour doper sa croissance sont là, mais pour l'instant, il manque toujours une volonté politique commune.
>> Ecouter l'interview intégrale de Lise-Marie Graden :
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Sujet radio: Fabrice Gaudiano
Adaptation web: Miroslav Mares
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