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La Reitschule condamne les heurts mais dénonce la présence policière

Barricade en feu dressée samedi soir sur la route près de la Reitschule de Berne. [Keystone]
La Reitschule prend position suite aux violences du week-end dernier à Berne / Le 12h30 / 1 min. / le 11 mars 2016
Le collectif du centre culturel bernois de la Reitschule a condamné vendredi les violences commises contre des policiers le week-end dernier. Mais il invite la police à laisser la Reitschule en paix.

Des représentants du collectif de la Reitschule ont déclaré qu'il ne fallait en aucun cas minimiser les heurts qui ont fait onze blessés dans les rangs des forces de l'ordre. Dans le même temps, ils ont aussi pointé du doigt l'attitude de la police.

Une action de prévention menée vendredi dernier par la police dans le périmètre de la Reitschule a été ressentie comme une provocation, selon les exploitants du centre culturel autonome. Cette opération destinée à renforcer la sécurité aurait été le déclencheur des violences.

Le collectif du centre alternatif suggère à la police de se tenir à l'écart de cette zone. "Si la police mène des actions préventives devant la Reitschule, alors cela pète", a souligné un représentant du collectif. Celui-ci affirme aussi ignorer l'identité des émeutiers qui ont enflammé des barricades.

Les Jeunes UDC s'attaquent à la Reitschule

Sur le plan politique, les citoyens du canton de Berne devront vraisemblablement se prononcer sur l'avenir de la Reitschule. La section cantonale des Jeunes UDC a déposé à la chancellerie son initiative pour contraindre la Ville de Berne à agir contre le centre autonome.

Le texte a récolté quelque 17'500 signatures alors que 15'000 sont nécessaires pour qu'une initiative aboutisse.

>> Lire aussi : La Ville de Berne coupe les vivres de la Reitschule suite aux violences

ats/vtom

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Existence plusieurs fois remise en question

Depuis son affectation comme centre culturel en 1987, la Reitschule est devenue un thème récurrent de la politique municipale bernoise.

Les citoyens ont été appelés cinq fois aux urnes pour se prononcer sur ce symbole controversé de la vie culturelle. A chaque fois, le peuple a voté en sa faveur.