Le canton de Berne prévoit un bénéfice de 119 millions en 2015
Les finances cantonales bernoises ont pu être stabilisées et prévoient même un bénéfice de près de 120 millions pour le budget 2015, a annoncé le canton jeudi.
Le canton de Berne a pu redresser ses finances grâce à son programme d'austérité. Le budget 2015 prévoit ainsi un bénéfice de 119 millions de francs. Jusqu'en 2018, le compte de fonctionnement devrait afficher un excédent de recettes de plusieurs dizaines de millions.
L'Exécutif est parvenu à poursuivre la stabilisation des finances cantonales, a relevé la directrice des finances Beatrice Simon en présentant jeudi les perspectives financières. Le budget 2015 prévoit des investissements nets pour 604 millions de francs, montant qui sera intégralement financé par les fonds propres.
Meilleur résultat qu'escompté en 2014
Autre bonne nouvelle, les comptes 2014 devraient déboucher sur un bénéfice plus élevé que prévu. Cette amélioration, qui devrait se chiffrer en dizaines de millions de francs, est imputable à une hausse des recettes fiscales ainsi qu'à une baisse des charges de personnel.
ats/mac
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Economies radicales
Ces bons résultats s'expliquent par les économies réalisées dans le cadre de l'examen des offres et des structures (EOS), par la poursuite d'une politique de dépenses restrictive et par la bonne conjoncture. Le gouvernement à majorité rose-verte admet que les mesures d'économies avaient parfois été radicales et douloureuses.
Appel à poursuivre les efforts
Malgré ces prévisions optimistes, la conseillère d'Etat Beatrice Simon estime que l'équilibre des finances bernoises reste précaire. Le gouvernement veut donc poursuivre ses efforts pour stabiliser durablement les finances avec pour objectif de présenter chaque année un compte de fonctionnement excédentaire.
La planification pour les années 2016 à 2018 fait apparaître la possibilité d'une légère croissance de la dette dès 2017. D'autres facteurs font aussi peser une incertitude sur l'équilibre financier, en particulier la 3e réforme de l'imposition des entreprises ainsi que les incertitudes sur la distribution des bénéfices de la Banque nationale.