Publié

L'ancien directeur du Centre hospitalier biennois devant la justice

Bienne: directeur de l'hôpital viré - Le directeur du Centre hospitalier de Bienne a été licencié avec effet immédiat. Il est soupçonné d'avoir détourné plusieurs centaines de milliers de francs.
Le conseil d'administration du Centre hospitalier biennois a licencié Paul Knecht avec effet immédiat en février 2009
Accusé d'irrégularités dans ses notes de frais et ses heures supplémentaires, Paul Knecht comparaît lundi devant la justice à Bienne. L'ancien directeur du Centre hospitalier aurait détourné 175'000 francs.

L'ancien directeur du Centre hospitalier biennois (CHB) Paul Knecht comparaît depuis lundi devant la justice à Bienne. Il doit répondre d'escroquerie, de gestion déloyale et de faux dans les titres. Des accusations que l'ancien directeur a toujours contestées.

Selon le Ministère public, le montant des infractions reprochées à l'ex-directeur de l'établissement s'élève à quelque 175'000 francs. Paul Knecht est accusé d'avoir commis des irrégularités dans ses notes de frais et d'avoir trompé l'hôpital au sujet de ses heures supplémentaires. Les faits se seraient passés principalement en 2007.

Sur la base de ces accusations, le conseil d'administration du CHB a licencié Paul Knecht avec effet immédiat en février 2009. Depuis lors, les deux protagonistes n'ont cessé de s'accuser mutuellement par voie juridique et par voie de presse, créant ainsi un climat tendu au sein du conseil d'administration.

Verdict mercredi

Pour surmonter cette crise, le gouvernement bernois a procédé à un renouvellement du conseil d'administration du Centre hospitalier de Bienne fin 2010. Après avoir refusé de s'immiscer dans ce dossier, le gouvernement a finalement dû agir pour mettre un terme à ces querelles intestines et ramener le calme.

Paul Knecht a déposé en 2011 une plainte civile à l'encontre de son ancien employeur auprès du Tribunal de commerce. Quant au CHB, il a déposé en 2010 une demande en dommages et intérêts. Le procès qui s'est ouvert lundi devant le Tribunal cantonal pénal économique doit durer trois jours. Le verdict est attendu mercredi.

ats/vtom

Publié