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Le canton de Berne table sur un bénéfice de 13 millions en 2024

Vue sur la Gerechtigkeitsgasse, à Berne, le 6 juin 2023. [keystone - Christian Beutler]
Le canton de Berne table sur un bénéfice de 13 millions en 2024 / Le Journal horaire / 11 sec. / le 24 août 2023
Le canton de Berne s'attend à un bénéfice de 13 millions de francs en 2024. Un excédent est budgété malgré un renchérissement qui reste élevé et qui va nécessiter d'augmenter la masse salariale. Une réduction de l'imposition des personnes morales est prévue dès 2024.

"Le budget 2024 est marqué par l’absence probable de distribution du bénéfice de la Banque nationale suisse (BNS) et par un renchérissement qui reste élevé", a indiqué jeudi le Conseil-exécutif. La masse salariale sera augmentée de 3,3% en faveur du personnel cantonal et de 3,5% en faveur du corps enseignant.

Malgré la dégradation de la situation financière, le Conseil-exécutif "poursuit ses efforts pour alléger la charge fiscale dans le canton de Berne", a-t-il précisé. La baisse dès 2024 des quotités d’impôt de 2,0 dixièmes pour les personnes morales, est maintenue dans le budget.

Réduction d'impôts sur les personnes physiques retardée

La réduction des quotités d’impôt de 0,5 dixième pour les personnes physiques ne pourra pas être mise en œuvre dès 2024, comme prévu et sera reportée à 2025. Le Conseil-exécutif a prévu de demander au Grand Conseil une planification alternative.

Dans le cas où le résultat annuel de la BNS pour 2023 permettrait une distribution des bénéfices, ce qui représenterait des recettes supplémentaires d’au moins 160 millions de francs pour le canton de Berne, le Conseil-exécutif aimerait que la baisse d'impôt des personnes physiques entre en vigueur en 2024, conformément à la planification initiale.

Priorisation des investissements

Pour l'an prochain, le canton prévoit des investissements nets de 712 millions de francs. "Après avoir décidé de prioriser les investissements dans le secteur du bâtiment en 2021, le Conseil-exécutif a une nouvelle fois accordé la priorité à ce domaine, car les besoins recensés dépassaient nettement les objectifs fixés", a-t-il précisé.

"Toutefois, sachant que le besoin d’investissement ne cesse d’augmenter dans le bâtiment ainsi que dans d’autres domaines (travaux publics, transports publics, culture et télécommunications), les objectifs fixés en 2021 ne peuvent pas être respectés", a ajouté le gouvernement. En vue de l’élaboration du budget 2025 et du plan intégré mission-financement 2026-2028, le Conseil-exécutif a décidé d’introduire une priorisation du besoin d’investissement dans tous les domaines.

ats/ther

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