"Le plus important c'est la qualité, un si petit hôpital n'est pas attrayant pour les médecins", estime Toni Kölbener, membre d'un comité pour la fermeture de l'hôpital. "Ca obligerait les médecins de famille à effectuer des services de gardes, dont ils ne veulent pas."
L'hôpital d'Appenzell Rhodes-Intérieures compte 18 lits, un service d'urgence et environ 70 postes de travail. Les Appenzellois devront choisir, dans deux mois lors de la traditionnelle Landsgemeinde, entre investir pour un nouveau centre hospitalier ou laisser mourir le site actuel.
Rester dans les discussions sur la santé
La conseillère d'Etat Antonia Fässler, qui rappelle que le futur hôpital aura la même capacité que l'actuel, note qu'"Appenzell Rhodes-Intérieures est le canton avec les coûts de la santé les plus bas et les primes maladie les moins élevées de Suisse".
L'élue cantonale ajoute que "pour le Conseil d'Etat, il faut maintenir cet hôpital du point de vue des institutions politiques, pour que nous puissions à l'avenir continuer de jouer un rôle dans les discussions sur la santé. C'est comme ça que l'on peut avoir une certaine indépendance en matière de santé."
Delphine Gendre/lgr