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Tests non concluants dans l'affaire de l'accusation de viol au Parlement zougois

La victime présumée est une députée au parlement zougois. [Gaëtan Bally]
La victime présumée est une députée au parlement zougois. - [Gaëtan Bally]
Les analyses menées suite aux accusations de viol d'une députée zougoise à l'encontre de l'un ses collègues n'ont pas permis de retrouver des traces de GHB. Les tests ont cependant été faits "hors délai".

Aucune trace de la drogue "du violeur" (GHB) n'a été trouvée dans le sang de la députée verte au parlement zougois qui accuse le député Markus Hürlimann (UDC) d'avoir abusé d'elle, a indiqué lundi le Ministère public du canton.

L'absence de trace de GHB dans le sang de la députée ne signifie pas avec une absolue certitude qu'une telle substance n'a pas été utilisée, a précisé Marcel Schlatter, porte-parole de la police cantonale.

Tests tardifs

Le GHB n'est plus détectable dans le sang après 6 à 8 heures et dans l'urine après 10 à 12 heures. Les tests ont été réalisés le dimanche vers 18h50, selon le Ministère public, soit près de 20 heures après les faits présumés.

Je ne suis pas surprise", a déclaré l'élue dans un communiqué après la publication du résultat des examens de sang et d'urine.

"Nous ne savons toujours pas ce qui s'est passé cette nuit-là", a encore indiqué Marcel Schlatter, précisant que l'enquête se poursuivait.

ats/mre

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L'affaire

Une députée verte accuse Markus Hürlimann député au parlement cantonal et président de la section cantonale de l'UDC, d'avoir abusé d'elle.

Les faits se seraient produits après la fête très arrosée célébrant l'élection du président du gouvernement dans la nuit du 20 au 21 décembre.

Le 21 décembre, la politicienne n'avait plus aucun souvenir de la fin de la soirée. Elle s'est rendue à l'hôpital pour faire des analyses de sang et d'urine.

L'hôpital a ensuite alerté le Ministère public. Celui-ci a ouvert une enquête, sans plainte de la victime présumée, car les faits soupçonnés sont poursuivis d'office.

Markus Hürlimann réfute catégoriquement les accusations portées contre lui. Selon un communiqué de son avocat, tous les témoins interrogés affirment qu'il s'agissait de rapports consentis.