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Greenpeace proteste à Bâle contre les pesticides nuisibles

Quatre militants de Greenpeace ont placé une banderole de 20 mètres sur 10 exigeant l'interdiction des pesticides contre la façade du bâtiment de Syngenta. [Michael Wuertenberg]
Quatre militants de Greenpeace ont placé une banderole de 20 mètres sur 10 exigeant l'interdiction des pesticides contre la façade du bâtiment de Syngenta. - [Michael Wuertenberg]
Des militants de Greenpeace ont suspendu mercredi une banderole contre la façade du bâtiment du groupe agrochimique Syngenta à Bâle. Ils protestent contre les pesticides mortels pour les abeilles.

Des militants de Greenpeace ont escaladé mercredi matin la façade d'un bâtiment bâlois du groupe agrochimique Syngenta pour protester contre les pesticides nuisibles pour les abeilles. Ils y ont suspendu une banderole de 20 mètres sur 10 exigeant l'interdiction de ce type de produits.

Cette dernière affirme que "les pesticides de Syngenta tuent les abeilles". Après l'action de l'organisation écologiste, Syngenta a fermé l'entrée principale de son site, a indiqué un porte-parole de Greenpeace.

Produit mortel dénoncé

Le mouvement dénonce principalement les effets du pesticide Thiametoxan, de type néonicotinoïde. Ce produit est mortel pour les abeilles alors même que ces dernières sont indispensables pour l'agriculture et l'écosystème, rappelle Greenpeace.

L'Union européenne envisage d'interdire les pesticides dangereux pour les abeilles.

ats/aduc

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La réaction de Syngenta

Le groupe agrochimique Syngenta a rapidement réagi, affirmant dans un communiqué "ne pouvoir tolérer des actions illégales qui mettent en danger la sécurité de nos employés et de nos bâtiments", estimant que "les actions de Greenpeace aujourd'hui ne sauveront pas une ruche".

Syngenta précise qu'elle a lancé le 28 mars "un plan d'action" afin d'améliorer la santé des abeilles, avec la création de zones fleuries, riches en pollen autour des champs de culture et des programmes de suivi et de recherche sur la santé des abeilles.

La compagnie affirme que "Greenpeace a manqué mercredi une occasion d'aborder les vraies raisons du déclin des abeilles, les virus, les maladies, la perte d'habitat et le manque de nourriture".