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Des militants pour le climat ont temporairement interrompu la navigation sur le Rhin à Bâle

Des activistes pour le climat ont perturbé le trafic le matin du 11.08 à Bâle. [KEYSTONE - Laurent Merlet]
Des activistes pour le climat ont perturbé le trafic sur le Rhin ce matin à Bâle / Le 12h30 / 1 min. / le 11 août 2023
La police a mis à l'arrêt le trafic fluvial sur le Rhin à Bâle vendredi matin en raison d'une action menée par une dizaine d'activistes du climat. Le but de l'opération était de perturber le transport de pétrole. L'action a pris fin vers 14h.

Cinq activistes du climat sont descendus en rappel depuis le Pont des Trois Roses (Dreirosenbrücke) vendredi vers 6h. Ils ont fixé deux banderoles, l'une avec l'inscription "Liberté de mouvement pour les êtres humains plutôt que pour les pétroliers" et l'autre affichant un signal "Stop" avec le mot "Colonial".

Les cinq activistes se sont jetés à l'eau de leur plein gré en début d'après-midi, mettant ainsi fin à l'action, a indiqué la police cantonale de Bâle-Ville.

Dès le début de l'action vendredi matin, la police a fait stopper le trafic fluvial pour des raisons de sécurité. Une douzaine de navires ont été concernés, selon la police cantonale. La police a observé la situation en permanence et est restée en contact avec les activistes.

>> Les images de l'action :

Trafic fluvial à l'arrêt sur le Rhin après une action d'activistes
Trafic fluvial à l'arrêt sur le Rhin après une action d'activistes / L'actu en vidéo / 19 sec. / le 11 août 2023

Climat et migration

Par cette action, les activistes souhaitent attirer l'attention sur le lien entre la crise climatique et la migration, indiquent-ils dans un communiqué. Ils veulent empêcher l'accostage et le déchargement de bateaux dans les ports rhénans, par lesquels transite environ un tiers du pétrole importé en Suisse.

L'action se déroule dans le cadre du "Camp pour le climat" qui est installé à Bâle depuis la semaine dernière. Les activistes demandent également "la fin de la criminalisation de la migration et la création de routes de fuite sûres". Ils critiquent le fait que le pétrole peut traverser les frontières sans problème, mais pas les réfugiés.

ats/kkub

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