Immatriculées en France ou en Estonie, des entreprises proposent à leurs clients des trajets vers les pistes de ski valaisannes à prix cassés. Exemple: pour une navette entre l'aéroport de Genève et Verbier, le prix avoisine les 250 francs. Une société suisse n'a d'autre choix que de facturer le double en raison de charges plus élevées.
Interrogé par les deux quotidiens, le président central de l'Association suisse des transports routiers (ASTAG) Adrian Amstutz s'insurge. "Le cabotage est une grossière distorsion de la concurrence. Ce n'est pas seulement illégal, mais c'est aussi dommageable sur le plan économique", tonne le conseiller national UDC.
Davantage de contrôles demandés
Si les cantons de Genève et du Valais affirment faire des contrôles réguliers, les professionnels du transport en Suisse ne sont pas satisfaits.
Ces derniers en demandent davantage, de même que des amendes réellement dissuasives. Jusqu'à présent, elles n'ont que rarement dépassé quelques centaines de francs.
kg