Le mouvement prônant la désobéissance civile a dit avoir réquisitionné 200 "bloqueurs" pour investir ces entreprises. Ils ont occupé les bureaux de Vitol, Cargill et Mercuria à Genève ainsi que ceux d'Ifchor à Lausanne.
"L'objectif est de mettre en lumière ces sociétés peu connues du public et qui se moquent de la biodiversité", a dit l'une des activistes à l'issue du blocage de Cargill. "Nous ne faisons pas cela pour le plaisir, mais pour réagir face à l'attentisme de nos autorités", a ajouté un autre militant.
Evacuations dans le calme
Selon un tract diffusé sur place, Extinction Rebellion accuse ces entreprises d'agir "dans la plus grande opacité" en encourageant "la déforestation massive", "les cultures intensives" ou encore "les méthodes d'extraction de plus en plus invasives."
La police est intervenue sur les différents sites. La plupart des locaux ont été évacués dans le calme avant midi.
Extinction Rebellion s'est fait connaître ces derniers mois par ses actions sur le domaine public. Le mouvement avait toutefois annoncé il y a plusieurs semaines vouloir s'en prendre aussi au secteur privé dans l'Arc lémanique, sans toutefois dévoiler les noms des entreprises qu'il voulait cibler.
ats/gma