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La réponse d'Emmanuel Macron aux tweets de Donald Trump: "le respect"

Emmanuel Macron a réagi mercredi aux tweets de Donald Trump. [Keystone - (Ludovic Marin/ Pool via AP]
Emmanuel Macron a réagi mercredi aux tweets de Donald Trump. - [Keystone - (Ludovic Marin/ Pool via AP]
Le président français Emmanuel Macron, réagissant mercredi aux tweets très agressifs de son homologue américain Donald Trump, a répliqué qu'"entre alliés on se doit le respect".

"A chaque grand moment de notre histoire, nous avons été des alliés et entre alliés on se doit le respect", a-t-il déclaré, du porte-avions Charles de Gaulle, sur la chaîne de télévision française TF1.

"Je ne veux pas entendre le reste, je crois que ce que les Françaises et les Français attendent de moi, c'est de ne pas répondre à des tweets mais c'est de m'attacher justement à ce que nous continuions cette histoire importante", a-t-il ajouté.

"Faible cote de popularité"

A peine rentré de Paris, où il avait célébré la paix avec les autres dirigeants du monde, Donald Trump s'est vivement attaqué mardi à la France et à Emmanuel Macron, dont il a raillé la "très faible cote de popularité".

>> Lire : Donald Trump s'en prend avec virulence à Emmanuel Macron

Le président français a par ailleurs de nouveau expliqué son projet d'armée européenne en disant qu'en matière de défense l'Europe restait trop dépendante des Etats-Unis. "Etre allié, ça n'est pas être le vassal et donc pour ne pas être le vassal, on ne doit pas dépendre d'eux", a-t-il martelé.

afp/lan

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Emmanuel Macron "entend la colère des gilets jaunes", mais dit "méfiance" face aux récupérations

Emmanuel Macron a assuré mercredi "entendre la colère" de ceux qui veulent manifester samedi contre l'augmentation du prix des carburants, baptisés "gilets jaunes", mais les a mis en garde face aux récupérations politiques. "Respect et considération", a résumé le chef de l'État, qui a dit vouloir "comprendre". "Ensuite, je dis méfiance: parce qu'il y a beaucoup de gens qui veulent récupérer ce mouvement", a-t-il fait valoir lors de cet entretien.

Le président de la République a également admis ne pas avoir "réussi à réconcilier le peuple français avec ses dirigeants", ajoutant que le pouvoir ne leur a "sans doute" pas assez apporté de "considération". Il s'est exprimé à trois jours des manifestations de grogne sociale sur le pouvoir d'achat et quelques heures après les mesures déclinées dans la matinée par le Premier ministre Edouard Philippe pour tenter d'apaiser cette colère.

Restant ferme sur la taxe des carburants, Edouard Philippe a annoncé une augmentation des aides aux plus modestes pour changer de véhicule et payer ses factures d'énergie. Mais sans convaincre les collectifs de citoyens, baptisés "gilets jaunes", qui ont maintenu leur appel à une journée de blocage des routes et de points stratégiques samedi.

>> L'interview du politologue Jérôme Sainte-Marie sur les gilets jaunes dans La Matinale: