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L'armée a repris le contrôle de l'aéroport de Hodeida au Yémen

Un véhicule blindé des forces pro-gouvernementales yéménites dans la zone de l'aéroport de Hodeida, le 19 juin 2018. [AFPTV/AFP]
Un véhicule blindé des forces pro-gouvernementales yéménites dans la zone de l'aéroport de Hodeida, le 19 juin 2018. - [AFPTV/AFP]
Les forces progouvernementales yéménites ont repris le "contrôle total" de l'aéroport de Hodeida des mains des rebelles Houthis, a annoncé mercredi la coalition emmenée par l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis.

"L'aéroport (de Hodeida) a été complètement 'nettoyé' (de la présence des rebelles) et il est sous le contrôle total" des troupes progouvernementales, après une semaine d'offensive, a dit Abdel Salam al Shehi, commandant émirati des forces de la coalition au Yémen, dans une vidéo postée par l'agence officielle des Emirats, WAM.

"Aujourd'hui, l'aéroport de Hodeida a été libéré grâce aux 'Brigades des Géants' et au soutien de la coalition", a déclaré ce commandant.

Les Emirats apportent un soutien essentiel au sol aux forces yéménites hétéroclites impliquées dans l'offensive de Hodeida.

Les "Brigades des Géants" sont une ancienne unité d'élite de l'armée yéménite remise sur pied par les Émirats et renforcée par des milliers de combattants du sud du Yémen.

>> Les explications dans Forum de François Frison-Roche, politologue, chercheur au CNRS :

Les forces progouvernementales yéménites disent avoir pris le contrôle total de l'aéroport de Hodeida. [Keystone - EPA/Najeeb Almahboobi]Keystone - EPA/Najeeb Almahboobi
Avancée militaire au Yémen soutenue par les Saoudiens: interview de François Frison-Roche / Forum / 5 min. / le 20 juin 2018

afp/kkub

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Hodeida, ville-clé du pays

Hodeida, ville de 600'000 habitants sur la mer Rouge, est le principal point d'entrée des importations et de l'aide humanitaire au Yémen, pays pauvre et en guerre depuis 2015.

La coalition affirme que Hodeida est aussi un point de départ pour des attaques rebelles contre des navires et le lieu par lequel l'Iran livrerait des armes aux Houthis, ce que Téhéran dément.