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Pas de déclaration commune de l'ONU sur la situation à Gaza

Le Conseil de sécurité des Nations unies, réuni en urgence vendredi soir sur les affrontements dans la bande de Gaza, n'est pas parvenu à s'entendre sur une déclaration commune.

Les membres du Conseil de sécurité se sont réunis, à la demande du Koweït, pour évoquer les violences dans la bande de Gaza où 16 Palestiniens ont été tués et des centaines blessés, selon le Ministère de la Santé dans la bande de Gaza.

"Il y a une crainte que la situation puisse se détériorer dans les prochains jours", a mis en garde le secrétaire général adjoint de l'ONU aux affaires politiques, appelant à la retenue maximale.

Risque d'escalade

"Le risque d'escalade (de la violence) est réel", a estimé devant le Conseil le représentant français. "Il y a la possibilité d'un nouveau conflit dans la bande de Gaza", s'est-il inquiété.

Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont exprimé des regrets quant au calendrier de la réunion (la Pâque juive a commencé vendredi soir) synonyme d'absence de responsables israéliens. Et les ambassadeurs des différents membres du Conseil de sécurité ont envoyé leurs adjoints.

agences/br

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Nouveau face-à-face attendu avec les soldats israéliens

Le face-à-face entre soldats israéliens et manifestants palestiniens devait se poursuivre samedi à la frontière de la bande de Gaza, au lendemain d'une journée parmi les plus meurtrières de ces dernières années.

Des dizaines de milliers de Palestiniens, notamment des femmes et des enfants, avaient convergé vendredi le long de la barrière frontalière qui sépare la bande de Gaza d'Israël dans le cadre de "la grande marche du retour".

Ce mouvement de protestation doit durer six semaines pour exiger le "droit au retour" des réfugiés palestiniens et dénoncer le strict blocus de Gaza.