Milliers de participants à la "marche blanche" contre l'antisémitisme à Paris
Plusieurs milliers de personnes ont défilé mercredi en début de soirée à Paris en mémoire d'une octogénaire juive dont le meurtre a ravivé le spectre de l'antisémitisme en France.
Le cortège de cette "marche blanche", guidé par des représentants de la société civile, roses blanches en main, suivi d'élus ceints de leurs écharpes tricolores, a parcouru quelques centaines de mètres pour rallier l'immeuble de la victime où elle a été tuée vendredi, dans l'est de la capitale française.
Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ont été hués et ont dû quitter le cortège sous protection policière. Les dirigeants du Front national (extrême droite) et de La France insoumise (extrême gauche), décrétés personae non gratae par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), s'y étaient rendus, invoquant le désir de la famille d'un hommage "ouvert à tous".
La politique et le coeur
Une prise de position déplorée par le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, pour qui chacun est "libre de se rendre à une manifestation dans ce pays" et par le fils de la victime qui considère que "tout le monde est concerné".
"Le CRIF fait de la politique et moi j'ouvre mon coeur à tout le monde, à tous ceux qui ont une mère", a-t-il dit sur BFM TV.
agences/pym
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