"Les forces syriennes pro-régime comprenaient environ 500 combattants engagés dans un opération au sol de grande envergure soutenue par l'artillerie, des blindés, des lance-roquettes multiples et des mortiers", a indiqué mercredi soir un responsable américain.
Mesure de rétorsion
La coalition antidjihadiste avait annoncé un peu plus tôt dans un communiqué laconique avoir mené mardi une frappe aérienne contre des forces pro-régime syrien dans l'est de la Syrie, dans la région de Deir Ezzor. Elle visait des éléments du président syrien Bachar al-Assad, qui avaient attaqué un quartier général des Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance rebelle arabo-kurde soutenue par les Etats-Unis.
Selon un accord verbal avec Moscou, les chasseurs russes, qui soutiennent le régime du président Bachar al-Assad, sont censés rester sur la rive ouest de l'Euphrate.
agences/jc
Incidents entre les armées russes et américaines
La coalition n'indique pas qui est l'agresseur, le terme "pro-régime" pouvant faire référence aussi bien aux forces pro-gouvernementales syriennes qu'à l'armée russe, avec laquelle les incidents se sont multipliés ces derniers mois, la zone de combat se rétrécissant au fil des victoires militaires contre l'EI.