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Donald Trump en rassembleur lors de son discours sur l'état de l'Union

Donald Trump s'est posé en rassembleur dans son discours sur l'état de l'Union. [Reuters - Win McNamee/Pool]
Donald Trump appelle les Américains à "mettre de côté leurs différences" / L'actu en vidéo / 1 min. / le 31 janvier 2018
Le président américain s'est dit disposé à travailler avec les démocrates et les républicains dans le discours sur l'état de l'Union qu'il a prononcé mardi devant les parlementaires américains.

Il a prié les deux camps de s'allier pour faire avancer les dossiers de l'immigration et de la modernisation des infrastructures américaines. "Unissons-nous, mettons la politique de côté et faisons le travail", a déclaré Donald Trump qui se livrait pour la première fois à cet exercice.

Pendant les 80 minutes qu'a duré son discours, le président s'est efforcé de faire taire les doutes entourant son exercice du pouvoir alors que sa première année à la Maison blanche a été marquée par les soupçons de collusion de son équipe de campagne avec la Russie.

Réforme fiscale

"La Bourse a battu des records les uns après les autres", s'est félicité le président, insistant sur les bienfaits de sa réforme fiscale.

"Pendant de nombreuses années, les entreprises et les emplois ne faisaient que quitter le pays. Mais maintenant, ils font leur grand retour, ils reviennent", a-t-il assuré.

>> Voir aussi : A Davos, Donald Trump vante sa politique économique et son Amérique

Infrastructures

Donald Trump a demandé au Congrès d'appuyer un plan d'investissement d'au moins 1500 milliards de dollars pour développer les infrastructures aux Etats-Unis, une de ses promesses de campagne.

"Nous allons construire de nouvelles routes étincelantes, des ponts, des autoroutes, des voies ferrées et des voies navigables à travers le pays", a promis le président.

>> Ecouter les explications dans Le 12h30 :

Donald Trump demande à ce que chaque dollar fédéral soit couplé à des contributions des différents États américains. [EPA/Keystone - Win McNamee]EPA/Keystone - Win McNamee
Donald Trump veut investir 1500 milliards dans les infrastructures aux Etats-Unis / Le 12h30 / 2 min. / le 31 janvier 2018

Corée du Nord

Donald Trump a par ailleurs mis en garde contre "la complaisance et les concessions" face à la menace nucléaire nord-coréenne, promettant de ne pas répéter "les erreurs des précédentes administrations".

"La dangereuse quête de missiles nucléaires par la Corée du Nord pourrait très prochainement menacer notre territoire. Nous menons une campagne de pression maximale pour éviter que cela arrive", a-t-il lancé.

>> Voir aussi : La Corée du Nord dit être capable de frapper tout le continent américain

Chine et Russie

Les pays "rivaux" des Etats-Unis "comme la Chine et la Russie" menacent "nos intérêts, notre économie et nos valeurs", a en outre déclaré Donald Trump, jugeant que face à eux "la faiblesse est la voie la plus sûre vers le conflit".

Pour assurer la "puissance" de Washington, le président américain a demandé au Congrès de voter les crédits nécessaires pour l'armée américaine, notamment pour "moderniser et reconstruire notre arsenal nucléaire" afin de "le rendre si fort et si puissant qu'il dissuadera toute agression".

>> Voir aussi : Medvedev et Lavrov sur une liste américaine de Russes sanctionnables

Statut de Jérusalem et aides

Donald Trump est également revenu sur les suites de sa reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël et en a profité pour égratigner au passage les pays qui ont désapprouvé sa décision à l'Assemblée générale des Nations unies:  

Donald Trump très ferme sur le statut de Jérusalem
Donald Trump très ferme sur le statut de Jérusalem / L'actu en vidéo / 1 min. / le 31 janvier 2018

Lutte contre l'EI

"Je suis fier de pouvoir dire que la coalition pour défaire l'EI a libéré quasiment 100% du territoire occupé par ces tueurs en Irak et en Syrie. Mais il reste beaucoup à faire", a rappelé Donald Trump. Il a par ailleurs assuré son soutien au "peuple iranien dans sa lutte courageuse pour la liberté".

agences/cf/pym/mh

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Un décret pour laisser ouverte la prison de Guantanamo

Donald Trump a ordonné le maintien de la prison de Guantanamo Bay, marquant une nette rupture avec les tentatives répétées et finalement vaines de son prédécesseur Barack Obama de fermer le site controversé.

"Aujourd'hui, je tiens une autre promesse" de campagne, a souligné le républicain. "Je viens juste de signer un décret ordonnant" au ministre de la Défense Jim Mattis "de réexaminer notre politique d'incarcération militaire et de maintenir ouvertes les installations carcérales de Guantanamo Bay".