Le bloc conservateur CDU-CSU et le SPD avaient annoncé le 20 décembre l'ouverture de ces discussions exploratoires de cinq jours. Ils avaient alors ajouté qu'ils décideraient avant le 12 janvier de mener ou pas de véritables négociations en vue de la formation d'un gouvernement.
Le SPD, qui a participé à la grande coalition entre 2013 et 2017, avait dans un premier temps choisi de retourner dans l'opposition après son revers électoral historique de septembre.
"NoGroKo" au SPD
Mais, après l'échec des discussions entre la CDU-CSU, les libéraux du FDP et les écologistes en vue de former une alliance et un appel à la responsabilité du président allemand Frank-Walter Steinmeier, le SPD a revu sa position.
Cependant, au sein du parti, l'opposition à la reconduction de l'alliance avec Angela Merkel est vive, comme en témoigne la formation d'un groupe qui s'est donné pour nom "NoGroKo", qui signifie "pas de grande coalition.
afp/rens
Angela Merkel "optimiste"
Interrogée sur les chances de pouvoir trouver un accord pour former un nouveau gouvernement avec les sociaux-démocrates, Angela Merkel s'est dite "optimiste". "J'entre dans les discussions qui s'ouvrent avec optimisme, même si je suis consciente de l'énorme travail qui nous attend", a déclaré la chancelière à Berlin à l'ouverture des pourparlers.
"Je pense que nous pouvons y arriver", a-t-elle ajouté, en soulignant avoir pour objectif de "créer les conditions pour former un gouvernement stable" dans le pays.