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Pyongyang qualifie les nouvelles sanctions de l'ONU d'"acte de guerre"

Les ambassadeurs du Royaume-Uni et des Etats-Unis à l'ONU votent en faveur de nouvelles sanctions à l'encontre de la Corée du Nord. [AP Photo/Mark Lennihan]
Les ambassadeurs du Royaume-Uni et des Etats-Unis à l'ONU votent en faveur de nouvelles sanctions à l'encontre de la Corée du Nord. - [AP Photo/Mark Lennihan]
La Corée du Nord a qualifié dimanche d'"acte de guerre" les nouvelles sanctions votées par le Conseil de sécurité de l'ONU, réaffirmant qu'elles ne la dissuaderaient pas de mener à bien ses programmes nucléaire et balistique.

"Nous rejetons totalement les dernières sanctions de l'ONU (...) comme une atteinte violente à la souveraineté de notre république et un acte de guerre", a déclaré le ministère nord-coréen des Affaires étrangères dimanche.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a durci vendredi les mesures de rétorsion contre la Corée du Nord en ciblant le pétrole et les travailleurs nord-coréens à l'étranger.

Arsenal nucléaire

Pyongyang a accéléré ces 2 dernières années le développement des programmes interdits en multipliant les essais nucléaires et balistiques.

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un a proclamé le 29 novembre que son pays était devenu un Etat nucléaire à part entière après avoir testé un nouveau type de missile capable selon lui de frapper n'importe où aux Etats-Unis.

Il s'agit du neuvième train de sanctions contre Pyongyang. Les trois derniers ont été adoptés cette année sous l'impulsion des Etats-Unis après des essais de missiles et un test nucléaire nord-coréens.

afp/mcat

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Travailleurs nord-coréens à l'étranger visés

La résolution de vendredi vise notamment les expatriés nord-coréens, dont la totalité devraient être renvoyés chez eux d'ici fin 2019. Le projet prévoyait initialement un délai de douze mois, mais la Russie est intervenue pour prolonger le délai.

Plusieurs dizaines de milliers de Nord-Coréens ont été disséminés à l'étranger, principalement en Russie et en Chine, pour travailler et générer de précieuses devises pour leur pays d'origine. Selon l'ONU, ils travaillent dans des "conditions proches de l'esclavage".

Mais, surtout, le texte alourdit des dispositions de précédentes résolutions, en particulier en réduisant davantage les livraisons à la Corée du Nord de pétrole brut et raffiné qui proviennent majoritairement de Chine.