Ramzan Kadirov, 41 ans, a présenté le président russe comme son idole. "Je suis prêt à mourir pour lui, à obéir à tous ses ordres", a-t-il dit.
Dans la perspective de l'élection présidentielle russe de l'an prochain, Vladimir Poutine n'a pas caché son intention de renouveler les classes dirigeantes de la fédération, ce qui peut inquiéter certains hommes politiques comme Kadirov, au pouvoir depuis plus de dix ans.
L'émission a été pour le président tchétchène, qui se présente comme "le fantassin de Poutine", l'occasion de vanter son action et de renouveler son allégeance au Kremlin.
Main de fer
Lundi, le parole-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a pris acte de ces bonnes intentions. "Ramzan continue d'être le président de la République (de Tchétchénie)", a-t-il dit.
Le Kremlin se félicite de voir la Tchétchénie, majoritairement musulmane et qui a connu deux guerres sanglantes entre 1994 et 1996 puis en 1999-2000, tenue d'une main de fer par un fidèle partisan de Poutine.
reuters/pym
"Pas d'homosexuels en Tchétchénie"
Ramzan Kadirov a été accusé de nombreux abus par des organisations de défense des droits de l'homme, et récemment encore de persécuter les homosexuels.
Il a dénoncé dans son interview des allégations sans fondement. Nous ne pouvons pas persécuter les homosexuels en Tchétchénie, a-t-il dit, tout simplement parce qu'il n'y en a pas.