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Des frappes aériennes russes en Syrie provoquent la mort de 53 civils

Les volontaires des Casques blancs portent le corps d'une victime d'un bombardement à Douma, dans la Ghouta orientale en Syrie, 26 novembre 2017. [Keystone - EPA/MOHAMMED BADRA]
Les volontaires des Casques blancs portent le corps d'une victime d'un bombardement à Douma, dans la Ghouta orientale en Syrie, 26 novembre 2017. - [Keystone - EPA/MOHAMMED BADRA]
Au moins 53 civils ont été tués dimanche en Syrie lors de frappes de l'aviation russe sur un village tenu par le groupe Etat islamique, dans l'est du pays, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Les raids aériens, menés à l'aube, ont visé le village d'Al-Chafah, sur la rive est du fleuve Euphrate, dans la province de Deir Ezzor, où l'aviation russe soutient une offensive du régime de Damas pour reprendre aux djihadistes leurs derniers territoires, selon l'OSDH.

Deux offensives distinctes

Les djihadistes contrôlent encore 9% de la province de Deir Ezzor, où ils sont confrontés depuis plusieurs mois à deux offensives distinctes - du régime et d'une alliance arabo-kurde soutenue par Washington - qui visent à les chasser de cette région riche en pétrole. Les forces gouvernementales ont récemment réussi à reprendre à l'EI son dernier fief urbain en Syrie, la localité de Boukamal, près de la frontière.

Déclenché en 2011 par la répression gouvernementale de manifestations pacifiques prodémocratie, le conflit en Syrie a fait plus de 340'000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.

ats/cpi

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Vingt-trois morts en Ghouta orientale

Des bombardements du régime syrien ont tué dimanche 23 civils dans la Ghouta orientale, a indiqué l'OSDH. Assiégée depuis 2013 par le régime de Bachar al-Assad, la Ghouta orientale fait partie des quatre zones de "désescalade" instaurées cette année dans plusieurs régions du pays en vue d'imposer une trêve durable.

Malgré cela, le régime a intensifié depuis la mi-novembre ses frappes contre cette région - où quelque 400'000 habitants sont confrontés à de graves pénuries de nourriture et de médicaments -, après une attaque des rebelles contre une base militaire dans le même secteur.