Publié

La dernière ville sous contrôle de l'EI en Syrie vient de tomber

Une image de la ville de Boukamal après une attaque aérienne, mise en circulation par l'organe de propagande de l'EI. [Keystone - Aamaq News Agency]
Une image de la ville de Boukamal après une attaque aérienne, mise en circulation par l'organe de propagande de l'EI. - [Keystone - Aamaq News Agency]
L'armée syrienne a annoncé jeudi avoir repris le contrôle total de Boukamal, dernière ville qui était encore aux mains du groupe djihadiste Etat islamique (EI) en Syrie.

"Les unités de nos forces armées, en coopération avec les forces supplétives et alliées, ont libéré la ville de Boukamal", située dans l'est de la Syrie, selon un communiqué de l'armée repris par les médias officiels.

Après la perte de la ville de Deir Ezzor le 3 novembre et la reprise de Boukamal, le groupe EI contrôle moins du tiers de la province éponyme, riche en pétrole.

Kurdes et armée régulière

Les djihadistes sont confrontés dans la province à deux offensives distinctes, l'une par les forces du régime et l'autre par les combattants kurdes et arabes des Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenus par la coalition emmenée par les Etats-Unis.

Bien que Boukamal soit une ville moins grande que Deir Ezzor, cette défaite prive l'EI de la dernière zone urbaine syrienne de son "califat" autoproclamé en 2014, qui s'est effondré. Il ne contrôle plus que des villages et au moins un champ pétrolier, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

agences/kkub

Publié

L'ONU demande l'évacuation de 400 malades

L'ONU a demandé jeudi l'évacuation de 400 malades, dont 29 sont en danger de mort, de la région syrienne de la Ghouta orientale, assiégée depuis 2013 par l'armée du régime de Bachar al-Assad.

"Environ 400 hommes, femmes et enfants - les trois-quarts étant des femmes et des enfants - doivent être évacués maintenant", a déclaré aux médias le chef du groupe de travail humanitaire de l'ONU pour la Syrie, Jan Egeland, précisant que 29 d'entre eux, dont 18 enfants, "vont mourir s'ils ne sont pas évacués".