Ce programme, créé en 1990 connu sous le nom de Statut temporaire de protection, interdit l'expulsion des étrangers dont les pays d'origine sont considérés comme instables car en proie à des conflits armés ou frappés par des catastrophes naturelles.
Or, le secrétaire d'Etat Rex Tillerson a écrit mardi à la secrétaire à la Sécurité intérieure par intérim pour lui dire que les conditions qui justifiaient la mise en place du statut de protection pour l'Amérique centrale et Haïti n'étaient plus réunies, a rapporté vendredi le Washington Post.
Plus de 300'000 personnes vivent sur le sol américain grâce à ce statut de protection spécial.
Aucune décision officielle
Le département américain de la Sécurité intérieure devrait se prononcer d'ici lundi sur le sort de 57'000 Honduriens et de 2500 Nicaraguayens, dont la protection expire début janvier.
Interrogé, le département d'Etat a assuré qu'aucune décision n'a été annoncée pour l'instant.
agences/ta
Arrivée illégale
La plupart de ces migrants sous statut de protection temporaire sont arrivés aux Etats-Unis illégalement, mais ont été autorisés à rester et à travailler en raison de l'instabilité dans leur pays d'origine.