L'eurodéputé Richard Corbett n'exclut pas un nouveau vote sur le Brexit
Les dirigeants des pays membres de l’Union européenne sont réunis à Bruxelles notamment pour parler du Brexit. Si un accord devait être trouvé, l'eurodéputé Richard Corbett n'exclut pas un nouveau vote britannique.
"Il faut choisir son Brexit: est-ce que le Royaume-Uni veut quitter complètement non seulement l'Union européenne, mais aussi l'union douanière et le marché européen, avec des conséquences économiques néfastes?", demande l'eurodéputé travailliste britannique dans La Matinale de la RTS. "Ou est-ce qu'on veut rester dans le marché intérieur et l'union douanière? Et à ce moment-là, il faut suivre tous les règlements communs sans avoir son mot à dire."
C'est un choix difficile, ni l'un ni l'autre n'est un bon choix
L'élu européen relève que "la confusion et le chaos" règnent du côté britannique. "Ils ne parviennent pas à mettre sur la table des négociations des propositions qui pourraient amener à des compromis. Et l'Europe est tout à fait perplexe face à cette situation."
Un nouveau vote sur le Brexit?
Face à cette situation, Richard Corbett ne ferme pas la porte à l'idée d'un nouveau vote britannique sur le Brexit. "Il y a de plus en plus de gens qui le demandent. On peut bel et bien voter pour le Brexit comme théorie, comme principe. Mais l'année prochaine, on saura précisément les conséquences."
A ce moment-là, l'électorat peut choisir en connaissance de cause
Et de préciser au sujet de cette hypothèse: "Je ne dis pas que c'est probable, mais c'est possible."
Les Britanniques doivent-ils revoter sur le #Brexit? L'eurodéputé Richard Corbett ne l'exclut pas #LaMatinaleRTS pic.twitter.com/c2MFaWNita
— RTSinfo (@RTSinfo) 19 octobre 2017
Propos recueillis par Romain Clivaz
Texte web: Lara Gross
Publié
Pourquoi ne pas opter pour le modèle suisse?
Le modèle de collaboration entre la Suisse et l'Union européenne pourrait-il solutionner la relation entre le Royaume-Uni et l'Europe? Richard Corbett n'est pas séduit par le système helvétique, qu'il juge "extrêment compliqué avec de multiples accords avec des liens entre eux. Ca fait beaucoup de réunions et de bureaucratie pour gérer ces maintes accords, ce n'est pas très facile."