L'homme, un Belge d'origine somalienne, est décédé peu après. Il n'avait aucun antécédent lié à des faits terroristes, a indiqué samedi le parquet fédéral belge.
Les soldats souffrent de blessures légères, l'un au visage, l'autre à une main. Armé d'un couteau, l'assaillant "s'est précipité dans le dos" de trois militaires, en plein coeur de Bruxelles, "et les a frappés" avec un couteau, "en criant 'Allah Akbar'" (Dieu est le plus grand en arabe).
Près d'une zone "sensible"
L'un des militaires a alors riposté en ouvrant le feu. "L'homme a été touché à deux reprises et est décédé peu après", a détaillé le parquet. Outre son couteau, l'assaillant "était aussi en possession d'une arme à feu factice et de deux corans".
L'attaque a eu lieu peu après 20h00 sur un boulevard en plein centre de la capitale belge, à proximité de la Grand Place, l'une des zones "sensibles" où patrouillent des militaires armés, en raison de la menace terroriste en Belgique.
pym/kkub/agences
Une ville en alerte renforcée
Bruxelles, cible d'un triple attentat suicide qui a fait 32 morts le 22 mars 2016 à l'aéroport de Zaventem et dans la station de métro de Maelbeek, est en alerte renforcée, des patrouilles de militaires suppléant le travail des policiers.
La capitale belge a aussi été le point de départ des commandos islamistes qui ont frappé à Paris le 13 novembre 2015, faisant 130 morts.