Tous les Français ne sont pas des "croyants fervents" d'En marche

Interrogé lundi dans le Journal du matin de la RTS sur la légitimité du succès de La République en marche en raison de l'abstention (51,9%) lors du premier tour des législatives françaises, Joachim Son-Forget relève qu'"il y avait un tel ras-le-bol dans le pays, avec une telle nécessité de renouvellement, qu'il est tout à fait normal qu'il y ait une partie de la population qui ne soit pas du type croyant fervent et qui demande à voir pour croire".

Arrivé largement en tête lors du premier tour, le candidat du mouvement présidentiel pour le siège unique de député des Français de Suisse estime qu'il faudra donner des "gages et des preuves de notre action" aux électeurs qui ne sont pas allés aux urnes.

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Le radiologue spécialiste du cerveau au CHUV souligne malgré tout "la cohérence des Français", qui ont fait confiance à Emmanuel Macron et qui font de même avec son projet gouvernemental.

L'homme de 34 ans, qui a récolté 64,93% des voix au premier tour organisé pour les Français de l'étranger le 3 juin, se revendique "de droite et de gauche" et refuse l'étiquette "ni-ni", qui est plutôt attachée à ceux "qui ne croient plus à rien".

>> L'interview complète de Joachim Son-Forget :

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