Cette revendication d'un "statut particulier" pour la Guyane, qui est actuellement un département d'outre-mer (DOM), a été avancée lors de négociations sur les solutions possibles à la crise actuelle avec la ministre française des Outre-mer Ericka Bareigts.
Davy Rimane, membre du collectif "Pou La Gwiyann dékolé", qui groupe l'ensemble des mouvements protestataires, a justifié cette exigence par la volonté de se débarrasser d'un lien "trop centralisé et vertical avec Paris", qui empêche la Guyane "d'avancer".
"Avec un autre système, on pourrait décider nous-mêmes de ce qui est bon pour nous", plutôt que de "demander des autorisations pour tout" en métropole, a-t-il estimé.
Autonomie refusée
En 2010, les électeurs de Guyane ont dit à une large majorité non à l'autonomie accrue de leur département qui leur était proposée lors d'un référendum organisé à la demande d'une majorité de leurs élus locaux.
afp/los
Mouvement historique
La Guyane, vaste territoire d'Amérique du Sud situé à 7000 kilomètres de Paris, connaît un mouvement de contestation d'une ampleur historique, basé sur des revendications sécuritaires, économiques et sociales.