Dans le parc de Monza, à une vingtaine de kilomètres de Milan, quelque 9000 choristes animaient cette célébration, sous un grand soleil, devant une foule très mélangée de familles avec enfants, jeunes et personnes plus âgées.
A son arrivée, le pape a longuement arpenté les allées en "papamobile" au milieu de l'immense foule, qui arborait des banderoles jaune, blanche et bleue, une scène classique pour le pontife dans ses voyages à l'étranger, moins en Italie où il se déplace plus fréquemment.
Affluence inattendue
Les organisateurs, qui attendaient 700'000 personnes dans cette agglomération de 3,2 millions d'habitants, ont annoncé que les fidèles étaient un million. Il n'a pas été possible de confirmer ce chiffre, la police italienne fournissant rarement une estimation.
Dans son homélie, le pape a déclaré à ce "grand peuple de Dieu" que son caractère "multiculturel et multiethnique" constituait sa richesse.
agences/hend
Visite de quartiers modestes
Le pape avait lui-même placé ce voyage à Milan, capitale de la mode, du luxe et du design, sous le signe de l'ouverture aux autres. Il a commencé sa visite dans un quartier modeste, les Case Bianche (les "Maisons blanches"), à la périphérie est de Milan.
Le souverain pontife a rendu visite à des familles, dont des musulmans. L'Eglise "va à la rencontre également des non-chrétiens et aussi des non-croyants", a-t-il ensuite expliqué.
Le pape s'est alors rendu au Duomo, la célèbre cathédrale de Milan, pour une rencontre avec des prêtres et des religieux qu'il a invités à oeuvrer pour rendre l'espoir "à une société qui est devenue insensible à la douleur des autres".