Le président nigérian a déclaré dimanche espérer que les 195 écolières de Chibok toujours retenues par les djihadistes de Boko Haram seraient libérées, alors que le pays marque les 1000 jours de leur captivité.
"Les larmes ne s'assèchent jamais, la douleur est dans nos coeurs", a déclaré le président Muhammadu Buhari, réaffirmant que le gouvernement était déterminé à retrouver ces jeunes filles enlevées en avril 2014 à Chibok, dans le nord-est du Nigeria.
Sur les 276 écolières kidnappées par Boko Haram, 195 sont toujours portées disparues. A la suite de négociations, 21 jeunes filles avaient été libérées en octobre 2016, mais le sort des autres jeunes filles demeure inconnu.
Vague d'indignation
Relayé par les médias du monde entier, l'enlèvement des lycéennes avait provoqué une vague d'indignation, notamment sous le hashtag #Brinbackourgirls (Ramenez-nous nos filles).
Le chef de Boko Haram avait affirmé vouloir convertir les jeunes filles à l'islam et les marier de force à ses combattants. Depuis l'insurrection du groupe djihadiste en 2009, au moins 20'000 personnes ont été tuées et des dizaines de milliers kidnappées.
afp/vtom
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Une lycéenne retrouvée jeudi
L'armée nigériane a annoncé jeudi avoir retrouvé une autre lycéenne de Chibok, enlevée par Boko Haram dans cette localité proche de la forêt de Sambisa, ancien fief du groupe.
Début novembre, une jeune fille avait également été retrouvée près de la frontière avec le Cameroun. Cinquante-sept d'entre elles avaient notamment réussi à s'échapper le jour même de leur enlèvement.