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A demi-mot, François Hollande qualifie Nicolas Sarkozy de "charlatan"

Le président français François Hollande lors de son discours pour les 350 ans de l'Académie des sciences, dans l'auditorium du musée du Louvre à Paris, le 27 septembre 2016. [Keystone - AP Photo/Michel Euler, Pool]
Le président français François Hollande lors de son discours pour les 350 ans de l'Académie des sciences, dans l'auditorium du musée du Louvre à Paris, le 27 septembre 2016. - [Keystone - AP Photo/Michel Euler, Pool]
Le président français François Hollande a fustigé mardi les "charlatans" mettant "en péril les connaissances" scientifiques, dont le réchauffement climatique, dans une allusion à Nicolas Sarkozy, candidat à la présidentielle.

Le chef de l'Etat a dénoncé, devant les représentants d'une soixantaine d'académies des sciences au monde réunis à Paris pour les 350 ans de l'Académie des sciences, "l'équivalence des opinions, au point de confondre parfois celles de savants et celles des charlatans".

François Hollande a mis en garde contre ces "égarements" qui "peuvent mettre en péril les connaissances les plus sûres, celles qui ont été patiemment et soigneusement élaborées et sur lesquelles toute la communauté scientifique s'accorde".

Nicolas Sarkozy jamais nommé

"Prenons quelques exemples", a-t-il enchaîné: "le réchauffement du climat ? Une exagération. L'évolution des espèces ? Une fable. Le sida ? Une punition. La délinquance ? Une fatalité génétique".

Le président socialiste, qui n'a pas encore dit s'il briguerait un second mandat mais semble s'y préparer, n'a jamais nommé son prédecesseur, Nicolas Sarkozy.

>> Lire : Des propos de Nicolas Sarkozy sur le climat provoquent le tollé en France

afp/olhor

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L'affirmation controversée de Nicolas Sarkozy

Une récente déclaration de Nicolas Sarkozy, en course pour la primaire de la droite à la présidentielle, était dans tous les esprits lors de ce discours de François Hollande.

"L'homme n'est pas le seul responsable" du changement climatique et "ça fait 4,5 milliards d'années que le climat change", avait-il déclaré à la mi-septembre, provoquant un tollé dans le pays.