Publié

Jérôme Kerviel continuera "jusqu’à la révision complète" de son procès

kerviel
Jérôme Kerviel continuera "jusqu’à la révision complète" de son procès / L'actu en vidéo / 1 min. / le 22 septembre 2016
Alors que la justice française décidera vendredi si Jérôme Kerviel doit rembourser quelque 5 milliards d’euros à la Société générale, l'ex-trader affirme qu'il continuera son combat jusqu’à la révision complète de son procès.

La justice française doit statuer vendredi sur les 4,9 milliards d’euros qui se seraient évaporés dans le désastre de la Société générale en 2008. La cour d’appel de Versailles décidera si l’ex-trader est tenu ou non de rembourser la somme, après huit ans de rebondissements judiciaires.

Dans un entretien à la RTS, qui sera diffusé le 2 octobre, Jérôme Kerviel dit espérer l’annulation des 4,9 milliards, demandée par le parquet: "Ce serait une épée de Damoclès en moins au-dessus de ma tête".

Rendre l'honneur du nom Kerviel

Il annonce cependant qu’il continuera son combat judiciaire jusqu’à la révision complète de son procès: "Mon objectif est de demander la révision du procès pénal. (…) J’ai fait une promesse à ma mère, de lui rendre l’honneur du nom Kerviel (…) La révision finale est mon but. Il n’y aura pas d’arrangement".

Il affirme qu’il continuera sa bataille judiciaire jusqu’à ce que la Société Générale reconnaisse "qu’elle avait connaissance de mes agissements à l’époque".

dr

Publié

La prochaine crise "pire que 1929 ou 2008"

Jérôme Kerviel, trader emblématique de la bulle spéculative de 2008, avait joué sur des positions jusqu’à hauteur de 50 milliards d’euros, des montants records dans l’histoire financière. Questionné sur les pratiques actuelles, il estime: "ça va très mal se terminer, la sophistication des instruments utilisés par les banques et par les ingénieurs financiers étant de plus en plus importante, les flux financiers étant toujours plus importants".

L’ancien trader juge que la prochaine crise peut de ce fait "être pire que 1929 ou 2008. Ne sous-estimez-pas la capacité d’innovation des financiers".