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Un mois après les attentats, la Belgique rend hommage aux victimes

Les membres de la commission d'enquête parlementaire ont rendu hommage aux victimes des attentats de Bruxelles
Les membres de la commission d'enquête parlementaire ont rendu hommage aux victimes des attentats de Bruxelles / L'actu en vidéo / 33 sec. / le 22 avril 2016
Un mois après les attentats de Bruxelles, la Belgique rend hommage vendredi à ses 32 morts et centaines de blessés, tout en voulant tirer les leçons de ces attaques sans précédent.

La station de métro Maelbeek, où l'un des kamikazes des attaques s'est fait exploser le 22 mars, rouvrira lundi, a symboliquement annoncé vendredi la Stib, l'exploitant du réseau de Bruxelles.

C'est avec une visite à cette station meurtrie, en plein quartier européen de la capitale, que les membres de la commission d'enquête parlementaire mise sur pied en pleine polémique sur les défaillances des services de renseignement après les attentats, ont entamé leurs travaux vendredi.

Minute de silence à Maelbeek

Ils ont quitté à la mi-journée, à pied, le parlement fédéral, situé à quelques centaines de mètres, pour aller déposer une gerbe de fleurs et respecter une minute de silence à Maelbeek.

Les parlementaires doivent se rendre ensuite à l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, second lieu des attentats, dont la desserte en train a également repris vendredi, mais où l'enregistrement des passagers au départ se fait toujours dans un hall provisoire.

Le palais royal accueillera dans un mois, le 22 mai, une cérémonie du souvenir associant l'ensemble des autorités du royaume, les familles de victimes et les services de secours.

Une commission d'enquête pour comprendre

La commission d'enquête s'est promis d'examiner d'ici à la fin de l'année comment les autorités ont géré les attaques, mais elle veut aussi déterminer les causes de la montée du radicalisme en Belgique.

"Ce qui compte, c'est que la commission fasse un travail profond et des recommandations" qui pourraient aboutir à "changer l'architecture de la sécurité" et "peut-être bien à une réforme des polices", a expliqué jeudi le président de la Chambre, Siegfried Bracke.

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afp/ptur

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