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Des nouveaux combattants de l'EI auraient été envoyés vers l'Europe

Bruxelles reste sous haute surveillance des forces de sécurité. [NurPhoto/AFP - Elyxandro Cegarra]
Une d'attaque terroriste reste "possible" et "vraisemblable" en Belgique / Le 12h30 / 1 min. / le 19 avril 2016
Les autorités belges ont fait état mardi de signes indiquant que de nouveaux djihadistes avaient été envoyés par le groupe Etat islamique vers la Belgique et d'autres pays européens.

Près d'un mois après les attentats de Bruxelles, le Centre de crise belge a fait le point sur les menaces terroristes et les mesures de sécurité, estimant que des coups durs ont été portés au réseau terroriste.

Toutefois, il a été fait état d'informations sur le retour possible de combattants, sans qu'aucune précision ne soit donnée sur l'identité des djihadistes ni leur nombre.

Actuellement à trois sur quatre, le niveau de menace ne sera donc pas abaissé, car "le danger n'est pas écarté" et le risque d'une attaque terroriste reste "possible" et "vraisemblable".

44 personnes encore à l'hôpital

La Belgique était brièvement passée au niveau maximum, qui fait état d'une menace "grave et très proche", après les attentats qui ont fait 32 morts le 22 mars à l'aéroport international de Bruxelles-Zaventem et dans la station de métro de Maelbeek. Il a été ramené au niveau 3 deux jours plus tard.

Il a encore été précisé mardi que 44 personnes demeurent hospitalisées, dont 24 aux soins intensifs.

agences/boi/

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Une menace réelle pour Europol

Pour Europol, l'office de coordination des polices européennes, il est impossible d'exclure que d'autres cellules djihadistes préparent de nouveaux attentats en Europe et il est probable qu'une nouvelle attaque ait lieu.

Son directeur Bob Wainwright a aussi noté qu'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne aurait de "graves conséquences" du point de vue de la sécurité.

Les enquêtes sur les attaques en France et en Belgique ont révélé que leurs auteurs étaient reliés les uns aux autres.

La France renforce ses unités d'élite face au risque d'attentats

Les unités d'élite des forces de l'ordre en France vont être renforcées et leur coordination améliorée pour faire face à des attentats de masse comme ceux qui ont frappé la France en novembre 2015, a annoncé mardi le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.

De nouvelles antennes du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) et du Raid (recherche intervention assistance dissuasion, unité de police) vont être créées en province et les effectifs de la police antigang parisienne, qui compte actuellement une centaine de fonctionnaires, vont être doublés, a-t-il détaillé.