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Des violences en marge de "Nuit debout" ont mené à 22 arrestations à Paris

Violences à Paris en marge de la manifestation "Nuit debout"
Violences à Paris en marge de la manifestation "Nuit debout" / L'actu en vidéo / 1 min. / le 16 avril 2016
Vingt-deux personnes ont été interpellées dans la nuit de vendredi à samedi à Paris après des violences contre les forces de l'ordre et des dégradations en marge de la manifestation "Nuit debout".

Alors que 3000 personnes ont participé à la manifestation, qui se tient chaque nuit depuis le 31 mars place de la République, "une centaine d'individus déterminés" ont rassemblé vers 01H30 poubelles et autres panneaux de chantiers puis ont brûlé des palettes et des détritus, avant de jeter "à de nombreuses reprises" des projectiles (bouteilles, cannettes, pavés) sur les forces de l'ordre, affirme la Préfecture de police.

Celles-ci ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène puis ont repoussé hors de la place du centre de Paris "le groupe de casseurs", qui s'est dispersé dans le nord-est de la capitale, commettant "un certain nombre de dégradations". Deux agences bancaires et un chantier ont notamment été vandalisés.

Quatre policier légèrement blessés

Vingt-deux personnes ont été interpellées pour "jets de projectiles, violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique, recel de vol", a indiqué la préfecture.

Quelques personnes parmi les manifestants ont été incommodées par les gaz lacrymogènes, alors que quatre policiers et gendarmes ont été blessés légèrement.

afp/fme

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Mise en garde du ministre de l'Intérieur

Vendredi, le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve avait prévenu que les auteurs de violences en marge des manifestations seraient "inlassablement interpellés et poursuivis", après de nombreux incidents qu'il a qualifiés d'"intolérables". "151 policiers ont été blessés depuis le début de ces manifestations", avait-il alors indiqué.

Depuis deux semaines, la place de la République, esplanade emblématique où est érigé un mémorial aux victimes des attentats de 2015, est l'épicentre d'un mouvement citoyen inédit, "Nuit debout", lancé au soir du 31 mars contre une réforme du droit du travail "et le monde qui va avec", qui a essaimé dans plus d'une cinquantaine de villes françaises.