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Un raid sur un camp de l'EI en Libye tue une cinquantaine de djihadistes

Un homme inspecte un ancien poste de police au nord-ouest de la Libye. Le site a été détruit dans un attentat revendiqué par l'EI. [STRINGER]
Un homme inspecte un ancien poste de police au nord-ouest de la Libye. Le site a été détruit dans un attentat revendiqué par l'EI. (photo d'illustration) - [STRINGER]
Une cinquantaine de personnes, dont "probablement" un chef du groupe Etat islamique (EI), ont été tuées vendredi dans un raid aérien américain contre une maison près de la capitale libyenne.

C'est la deuxième fois en trois mois que les Etats-Unis mènent des frappes ciblées contre l'EI en Libye.

Le 13 novembre, un bombardement mené par des F-15 avait tué l'Irakien Abou Nabil, présenté alors par Washington comme "le plus haut responsable de l'EI en Libye".

Le raid aérien a touché vendredi à l'aube un bâtiment de deux étages abritant des djihadistes à Sabrata, à 70 km à l'ouest de Tripoli, ont indiqué les responsables libyens.

Un chef "probablement abattu"

Une cinquantaine de personnes ont été tuées et six blessées, selon un communiqué du conseil municipal de Sabrata. La majorité d'entre elles sont des Tunisiens, nombreux à avoir rejoint les rangs du groupe EI en Libye voisine.

A Washington, un responsable militaire américain a affirmé que le raid avait "probablement provoqué la mort du cadre opérationnel de l'EI, Noureddine Chouchane."

Ce dernier est lié à deux attentats d'envergure en Tunisie l'an dernier - ceux du musée du Bardo à Tunis et de Sousse.

afp/sbad/mcat

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Camp d'entraînement à Sabrata

Selon les autorités tunisiennes, les djihadistes auteurs d'attaques en Tunisie s'étaient entraînés à Sabrata. Tunis a présenté vendredi Chouchane comme un "élément terroriste dangereux".

"Nous avons mené cette action contre Chouchane et le camp d'entraînement après avoir déterminé qu'à la fois lui-même et les combattants de l'EI présents en ces lieux préparaient des attaques contre des intérêts américains et ceux d'autres pays occidentaux dans la région", a indiqué Peter Cook, porte-parole du Pentagone.