"L'Otan et toutes les parties ont indiqué la volonté de l'Otan de soutenir et participer à cette opération", a annoncé le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter à Bruxelles. Il s'agit de ralentir le flux de migrants entre la Turquie et la Grèce et de lutter contre les réseaux de passeurs.
Dans la foulée, le secrétaire général de l'Otan a annoncé qu'un groupement naval allié sous commandement allemand allait se rendre "sans tarder" en mer Egée et y débuter des activités de surveillance.
Première pour l'Otan
Si une telle opération de surveillance frontalière voyait le jour, ce serait une première pour l'Otan, organisation militaire défensive qui avait jusqu'à ce jour refusé de s'impliquer directement dans la pire crise migratoire en Europe depuis 1945.
Berlin, Ankara et Athènes ont formellement demandé mercredi soir de mettre en place une "mission de surveillance en mer Egée". L'objectif est d'avoir "une vision claire de la situation sur la côte turque", où l'activité des passeurs de migrants est florissante.
afp/vtom