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Iraniens et Saoudiens rassurants au sujet des négociations sur la Syrie

L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, tente de concilier les différentes parties. [Remo Casilli]
L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, tente de concilier les différentes parties. - [Remo Casilli]
Les diplomates iraniens et saoudiens ont assuré dimanche que la crise entre les deux pays ne devrait pas affecter les négociations sur le conflit syrien. Une rencontre est prévue à Genève dans deux semaines.

La crise diplomatique entre l'Arabie saoudite et l'Iran n'affectera pas les négociations sur le conflit syrien, a affirmé dimanche l'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, en visite à Téhéran.

"Le ministre saoudien des Affaires étrangères m'a assuré qu'il n'y aurait aucun impact de leur côté", a-t-il expliqué depuis la capitale iranienne. "En Iran on m'a fait la même promesse".

Processus soutenu

Dimanche, le chef de la diplomatie saoudienne Adel al-Jubeir a assuré que son pays "soutient pleinement" les négociations.

"Nous avons précédemment affirmé notre soutien à l'opposition syrienne et aux efforts pour trouver une solution pacifique en Syrie", a affirmé Adel al-Jubeir. "C'est toujours d'actualité, nous y croyons et nous soutenons pleinement le processus, malgré nos différends avec l'Iran".

L'ONU espère pouvoir réunir à partir du 25 janvier à Genève des représentants du gouvernement et de l'opposition pour des pourparlers de paix.

reuters/afp/mre

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Tensions diplomatiques

Ryad a rompu ses relations diplomatiques avec Téhéran à la suite de l'exécution le 2 janvier en Arabie saoudite d'un dignitaire chiite très critique envers le régime. Des manifestants avaient attaqué à des bâtiments diplomatiques saoudiens en Iran.

Le gouvernement syrien prêt à venir à Genève

Le gouvernement syrien a annoncé samedi être prêt à se rendre à Genève le 25 janvier, tout en exigeant l'obtention des noms des représentants de l'opposition qui y assisteront.

Une liste de groupes rebelles qui seront classés comme "terroristes" a également été demandée. Ces groupes pourront être attaqués même si un cessez-le-feu devait être déclaré.