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Le Honduras, la Birmanie et Haïti, les plus touchés par une météo extrême

Haïti après Sandy [Carl Juste]
Des habitants de La Plaine traversent une rue inondée à Haïti, après le passage de l'ouragan Sandy en octobre 2012. - [Carl Juste]
Le Honduras, la Birmanie et Haïti sont les trois pays à avoir été le plus affecté en 20 ans par des évènements météorologiques extrêmes, indique jeudi un rapport publié en marge de la COP21.

Au total, 525'000 personnes ont été tuées par environ 15'000 évènements extrêmes, en particulier les ouragans, et les pertes s'élèvent à plus de 2,97 trillions de dollars entre 1995 et 2014.

Sur les dix pays les plus touchés sur cette période, neuf sont des nations en développement à plutôt bas revenus, précise le rapport annuel de l'institut German Watch. Le trio de tête est suivi par les Philippines, le Nicaragua, le Bangladesh, le Vietnam, le Pakistan, la Thaïlande et le Guatemala:

La carte des pays les plus affectés par des évènements météorologiques extrêmes (1995-2014). [German Watch]
La carte des pays les plus affectés par des évènements météorologiques extrêmes (1995-2014). [German Watch]

Les ouragans Sandy et Mitch, et le cyclone Nargis

Haïti, le Honduras et la Birmanie ont été touchés par des "évènements dévastateurs exceptionnels" comme les ouragans Sandy et Mitch, respectivement pour les deux premiers. La Birmanie a été notamment balayée par le cyclone Nargis en 2008, responsable de la mort de 140'000 personnes.

Sur la seule année 2014, ce sont la Serbie, l'Afghanistan et la Bosnie qui ont été les plus touchés, suivis des Philippines, du Pakistan et de la Bulgarie.

afp/tmun

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Classement à partir d'"indices de risque climatique"

Ce classement est fait en fonction d'"indices de risque climatique", soit "le niveau d'exposition et vulnérabilité aux évènements extrêmes", qui prend en compte le nombre total de victimes et en proportion de la population, les pertes de revenus totales et par point de PIB, et enfin le nombre d'évènements météorologiques.

Le rapport souligne qu'un seul évènement extrême "ne peut pas être attribué au changement climatique". Néanmoins "le groupe d'experts sur le climat de l'ONU (Giec) a déjà prédit que les risques associés à des évènements extrêmes continueraient à croître avec la hausse des températures".