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Un rapport consensuel remis au pape après le synode sur la famille

La fin du synode sur la famille témoigne du changement de l’Eglise catholique
La fin du synode sur la famille témoigne du changement de l’Eglise catholique / 19h30 / 2 min. / le 24 octobre 2015
Les 270 évêques participant au synode sur la famille ont approuvé samedi soir à la majorité qualifiée des deux-tiers chacun des articles d'un rapport final consensuel qui a été remis au pape François.

Le document appelle toutefois à une meilleure intégration dans l'Eglise des divorcés remariés. Les trois paragraphes concernant ce sujet brûlant ont été adoptés de justesse, avec les scores les plus faibles.

Sans jamais évoquer clairement un éventuel accès à la communion de ces personnes que l'Eglise considère comme infidèles à leur premier conjoint, ces passages insistent sur un discernement au cas par cas et sur leur participation pleine et entière à la vie de l'Eglise.

Levée de certaines interdictions

Le synode propose de lever certaines interdictions qui frappent les divorcés remariés dans leur service "liturgique, pastoral, éducatif et institutionnel", et propose ainsi à chacun de mener un "chemin de discernement".

Le porte-parole du Saint-Siège, Federico Lombardi, a souligné samedi soir le caractère de proposition du document. A charge ensuite au pape de décider des orientations à prendre. Les pères synodaux ont d'ailleurs demandé au pontife argentin de produire un "document sur la famille".

afp/kg

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L'homosexualité abordée qu'une seule fois

L'homosexualité n'est abordée que dans un article assurant que chacun mérite respect et dignité mais répétant la ferme opposition de l'Eglise à toute reconnaissance des couples de même sexe. L'article en question appelle en outre à un effort d'accompagnement particulier pour les proches des personnes homosexuelles.

Le pape salue un synode qui ne s'est pas "caché la tête dans le sable"

Le pape François a salué samedi le travail du synode sur la famille, estimant que les participants ne s'étaient pas "caché la tête dans le sable", même s'ils n'avaient pas trouvé de "solutions exhaustives" aux doutes et aux défis.

"Sans jamais tomber dans le piège du relativisme ou de la diabolisation des autres, nous avons cherché à embrasser pleinement et courageusement la bonté et la miséricorde de Dieu qui ne désire rien d'autre que tous les hommes soient sauvés", a déclaré le souverain pontife dans son discours de clôture.