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Un accord de l'UE sur la répartition des réfugiés anticipé par Martin Schulz

Martin Schulz. [Keystone - Patrick Seeger]
Le président du Parlement européen s'est exprimé avant la rencontre des ministres de l'Intérieur du l'UE prévue mardi pour préparer le terrain. - [Keystone - Patrick Seeger]
Martin Schulz, président du Parlement européen, a dit s'attendre lundi à ce que les ministres de l'Intérieur de l'UE s'entendent sur un plan de répartition portant sur les migrants arrivés en Europe.

"Il va y avoir des discussions, mais au final il y aura un accord sur la répartition de ces 160'000 personnes", a déclaré Martin Schulz au micro de la radio allemande Deutschlandfunk.

Confrontés à une crise des réfugiés d'une ampleur désormais sans précédent en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne (UE) se réunissent en sommet extraordinaire ce mercredi à Bruxelles.

Vers un plan de répartition volontaire

Les ministres de l'Intérieur des 28, qui n'ont pu s'entendre le 14 septembre dernier, se retrouveront mardi pour préparer le terrain.

La Commission a renoncé à sa proposition de quotas obligatoires et les Européens semblent s'orienter désormais vers un plan de répartition volontaire dans l'ensemble de l'UE d'un total de 160'000 réfugiés pour soulager les Etats "de première ligne" (Grèce, Italie et Hongrie) où arrivent l'essentiel des migrants.

>> A écouter, le point sur les rencontres de la semaine à Bruxelles :

Des migrants passant la frontière entre la Hongrie et l'Autriche en septembre 2015. [Joe Klamar]Joe Klamar
Semaine importante pour l'UE dans la résolution de la crise migratoire / Le Journal du matin / 1 min. / le 21 septembre 2015

ats/tmun

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Frontex réclame "plus de soutien" de la part de l'UE

Le patron de l'agence européenne de surveillance des frontières Frontex, Fabrice Leggeri, a insisté lundi sur la nécessité d'instaurer "de façon urgente" une politique européenne frontalière "homogène". Il réclame aussi à l'UE "un soutien humain" plus important.

"Ce que je peux dire avec certitude, c'est que nous avons besoin de plus de soutien humain de la part des pays (de l'UE). Des gens que nous pourrions déployer sur place, et dont nous avons besoin tout de suite", a-t-il insisté. Il a souligné que "la rapidité et la dynamique du flux de réfugiés continuent à demeurer extraordinairement haut".