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Report de la fermeture de la centrale française de Fessenheim en 2018

La centrale de Fessenheim en mars 2014. [EPA/PATRICK SEEGER]
La centrale de Fessenheim en mars 2014. - [EPA/PATRICK SEEGER]
Le report de la mise en service du réacteur nucléaire EPR de Flamanville à fin 2018 décalera d'autant la fermeture de Fessenheim, a déclaré mardi la ministre française de l'Ecologie Ségolène Royal.

La semaine dernière, l'électricien français EDF avait renvoyé au quatrième trimestre 2018 le démarrage de l'EPR de Flamanville, alors que plusieurs anomalies techniques ont été révélées ces derniers mois.

EDF repousse pour la quatrième fois la mise en service du réacteur de 3e génération, l'un des plus puissants du monde (1650 mégawatts), qui devait initialement être livré en 2012 pour un budget de 3,3 milliards d'euros (3,6 milliards de francs).

A 35 km de Bâle

François Hollande avait renouvelé en mars sa promesse d'engager la fermeture de Fessenheim "à l'horizon de la fin du quinquennat", c'est-à-dire en 2017.

Mise en service en 1977 avec deux réacteurs de 900 mégawatts chacun, Fessenheim est la doyenne des centrales nucléaires françaises.

En Suisse, les cantons de Bâle-Ville, Bâle-Campagne et du Jura ont demandé à plusieurs reprises son arrêt. Ils réclament notamment le réexamen de la capacité de résistance aux tremblements de terre du site, à 35 km de Bâle.  

ats/pym

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