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Amnesty accuse des casques bleus de viols en Centrafrique

Les casques bleus de la force de maintien de la paix des Nations-Unies en République centrafricaine (Minusca) sont accusés par Amnesty alors que la justice française enquête déjà sur des viols sur mineurs commis dans ce pays par des soldats français. [Keystone]
Les casques bleus de la force de maintien de la paix des Nations-Unies en République centrafricaine (Minusca) sont accusés par Amnesty alors que la justice française enquête déjà sur des viols sur mineurs commis dans ce pays par des soldats français. - [Keystone]
Des membres de la force de maintien de la paix de l'ONU en République centrafricaine auraient violé une fillette de 12 ans et tué un adolescent et son père à Bangui au début du mois.

"Les éléments dont nous disposons suggèrent fortement qu'un casque bleu de l'ONU a violé une jeune fille et que des forces de maintien de la paix ont tué aveuglément deux civils", a déclaré mardi Joanne Mariner, conseillère d'Amnesty International, dans un communiqué.

Ces accusations portées contre la Mission des Nations unies en République centrafricaine (Minusca), interviennent alors que la justice française y enquête déjà sur des soupçons de viol de mineurs commis par des soldats français en 2013 et 2014.

Enquête approfondie

Amnesty précise avoir interrogé au total 15 témoins des deux incidents et avoir parlé avec la victime présumée du viol. Cette dernière a déclaré qu'elle se cachait pendant la fouille d'une maison le 2 août lorsqu'un homme portant un casque bleu de l'ONU l'a tirée dehors et violée derrière un camion.

A New York, au siège de l'ONU, un porte-parole du secrétaire général Ban Ki-moon a déclaré que ces accusations donneraient lieu à une enquête approfondie.

>> Lire : Des soldats français auraient abusé de mineurs en Centrafrique

reuters/nn

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