Publié

Les dirigeants du G7 se targuent de progrès sur le dossier du climat

G7
Les dirigeants du G7 ont salué les progrès sur le dossier du climat / L'actu en vidéo / 1 min. / le 8 juin 2015
Barack Obama et François Hollande ont salué lundi les progrès enregistrés lors du sommet du G7 en Bavière en vue d'aboutir à un accord mondial "solide" pour lutter contre le réchauffement climatique.

Soulignant les engagements pris à l'issue de ce sommet du G7 dans le sud de l'Allemagne, le président américain Barack Obama a rappelé la nécessité d'agir rapidement et avec détermination pour limiter la hausse du thermomètre mondial à +2°C par rapport à l'ère pré-industrielle.

De son côté, le président français a déclaré: "Il y a un texte, des engagements, des financements et une mobilisation du monde entier. Nous n'avons pas le droit d'échouer, il faut que la réussite soit au rendez-vous", a-t-il affirmé à propos de la Conférence de Paris qui se tiendra en fin d'année.

"Plus beaucoup de temps" pour un accord avec la Grèce

Quant au dossier grec, Barack Obama a estimé qu'Athènes allait devoir faire "des choix politiques difficiles" pour aboutir à un accord qui permette de débloquer les milliards d'euros dont le pays a un besoin urgent.

La chancelière allemande Angela Merkel a estimé de son côté qu'il ne restait "plus beaucoup de temps" pour arriver à un accord entre la Grèce et ses créanciers sur un renflouement du pays.

Renforcer les sanctions contre Moscou "si nécessaire"

Les pays du G7 sont prêts à "renforcer les sanctions" contre la Russie "si nécessaire", a également affirmé Angela Merkel. "Nous attendons de la Russie qu'elle cesse tout soutien transfrontalier aux forces séparatistes", ont réitéré les grandes puissances économiques occidentales.

"Une levée des sanctions est liée au respect des accords de Minsk" visant notamment à l'établissement d'un cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine, a précisé la chancelière allemande. De son côté, le président français François Hollande a indiqué que les sanctions européennes pourraient être prolongées jusqu'à la fin de l'année.

>> Ecoutez le point sur la situation dans le journal de 12h30 :

Les chefs d'Etat ou de gouvernement du G7 en réunion lundi au château d'Elmau. [AFP - Michael Kappeler/pool]AFP - Michael Kappeler/pool
Climat et sanctions contre Moscou au cœur du sommet du G7 / Le 12h30 / 2 min. / le 8 juin 2015

agences/hend/tmun

Publié

Imbroglio sur des propos de Barack Obama

La force du dollar par rapport à l'euro, sur fond de crise grecque, a donné lieu à un imbroglio en Allemagne lundi, autour de supposés propos de Barack Obama, vite démentis, lors du sommet du G7 en Allemagne.

Selon une source diplomatique française, le président américain se serait ému dans ses conversations avec les autres dirigeants du G7 du niveau élevé de la devise américaine, qui lui pose "un problème". Barack Obama "n'a pas dit que le dollar fort était un problème", a immédiatement contredit un responsable américain. Le président américain a expliqué que "la demande globale est trop faible et que les pays du G7 doivent utiliser tous les instruments de politique économique (...) pour soutenir la croissance", selon cette source.