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L'ultime base du régime syrien dans la province d'Idleb en mains rebelles

Capture d'écran d'une vidéo montrant l'entrée des rebelles à Al-Mastouma.
Capture d'écran d'une vidéo montrant l'entrée des rebelles à Al-Mastouma.
Une coalition de rebelles et de membres d'Al-Qaïda s'est emparée mardi de la dernière base de l'armée syrienne dans la province d'Idleb (nord-ouest), alors que 170 djihadistes ont été tués au nord-est.

Al-Mastouma, le plus grand camp de l'armée syrienne dans la province d'Idleb, est tombé en moins de 48 heures après une offensive qui a débuté dimanche soir, d'après l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

"Toutes les troupes du régime se sont retirées. La base est totalement aux mains des rebelles", a affirmé l'OSDH.

Ce camp était l'une des dernières positions militaires du régime de Bachar al-Assad dans cette province contrôlée en majorité par les rebelles et située à la frontière avec la Turquie, qui soutient l'opposition.

Le régime n'y dispose plus que de quelques points d'appui, notamment dans la petite ville d'Ariha, à 7 km au sud d'Al-Mastouma, et l'aéroport militaire d'Abou Douhour, à une cinquantaine de km plus à l'est.

Mardi soir, de violents combats se déroulaient entre rebelles et soldats aux abords d'Ariha. Le régime a reconnu implicitement sa défaite.

afp/olhor

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170 combattants de l'EI tués

A l'extrémité nord-est du pays, dans la province de Hassaké, 170 combattants de l'EI ont été tués en 48 heures "en très grande majorité par les frappes très intenses de la coalition internationale qui aide les forces kurdes", a indiqué l'OSDH. Ces forces ont pu reprendre une vingtaine de villages dans la région, qui compte une importante population kurde.

D'après l'OSDH, les forces kurdes se trouvaient mardi soir près de la montagne Abdel Aziz, principal bastion de l'EI dans la province.

Dans le centre de la Syrie, des combats opposaient toujours l'EI et les forces gouvernementales à l'extérieur de Palmyre.

L'EI bien installé à la frontière syrienne

Des milices chiites ont commencé mardi à se rassembler aux portes de Ramadi, chef-lieu de la province d'Anbar, aux côtés des troupes irakiennes pour tenter de reprendre cette ville des mains de l'EI.

La perte de Ramadi, située à une centaine de kilomètres seulement de Bagdad, représente le plus sérieux revers pour le régime depuis l'offensive ayant permis à l'EI de contrôler de vastes territoires en juin 2014.

Sa conquête permet a contrario à l'EI de renforcer son emprise sur l'immense province d'Al-Anbar, frontalière de la Syrie et de l'Arabie saoudite