![Hillary Clinton, le 23 mars dernier. [AP/Keystone - Pablo Martinez Monsivais]](https://img.rts.ch/articles/2015/image/xdc4b7-27837112.image?w=1280&h=720 "Hillary Clinton, le 23 mars dernier. [AP/Keystone - Pablo Martinez Monsivais]")
Hillary Clinton n'a pas répondu à la presse depuis 40'000 minutes
Les médias américains s'irritent de l'attitude d'Hillary Clinton face à la presse. Le Washington Post a ainsi publié une horloge indiquant le temps écoulé depuis sa dernière réponse à un journaliste.
Le Washington Post indique ainsi que la candidate à l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine de 2016 n'a pas répondu à un journaliste depuis le 21 avril. Il ajoute qu'elle n'a répondu qu'à 13 questions depuis l'annonce de sa candidature.
Selon des partisans de l'ancienne Secrétaire d'Etat cités par le quotidien, Hillary Clinton n'éviterait pas la presse, mais se concentrerait sur les vraies préoccupations de la population. Ils soulignent qu'elle a répondu à plus de 20 questions posées par des américains "normaux". Mais ces personnes faisaient partie de groupes présélectionnés, commente le journal.
Silence remarqué par les républicains
Les adversaires d'Hillary Clinton ont remarqué son attitude singulière. Le candidat républicain Jebb Bush a notamment affirmé vouloir mener une campagne sans "bulle protectrice".
Carly Fiorina, ex-patronne de Hewlett-Packard et candidate, a elle affirmé ne pas avoir "peur de répondre à des questions" sur son bilan.
fisf
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Plusieurs affaires
Plusieurs sujets qui ont surgi ces dernières semaines mettent la campagne d'Hillary Clinton dans l'embarras. Des documents ont ainsi dévoilé que les époux Clinton avaient reçu plus de 25 millions de dollars pour plus d'une centaine de discours prononcés depuis le début de 2014. La fondation Clinton a aussi admis des "erreurs" dans sa déclaration d'impôts.
Elle s'est encore trouvée sous le feu des critiques pour avoir uniquement utilisé son compte email personnel lorsqu'elle était secrétaire d'Etat Son rôle au moment de l'intervention en Lybie en 2011, a aussi également été vertement critiqué, notamment par le sénateur et candidat républicain Rand Paul.